Monday, March 16, 2009

Desiderata . . .

I cut this out of a magazine a long, long time ago, and pasted it in a scrapbook which has followed me around ever since . . . am leaving the image big so you can click it for a larger, more easily readable size. . . wise words indeed for our troubled times . . . I am wondering how widely known this text is, if you have seen it, or haven't seen it, please leave a comment one way or the other.
.
.
























.
.
And the French version goes like this (and if anyone knows of translations into other languages, please feel free to send by e-mail to me, e-mail address is in profile and in banner at top of this blog page) :
.
.
Désirs
.
Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence.
Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes personnes. Dites doucement et clairement votre vérité ; et écoutez les autres, même le simple d’esprit et l’ignorant ; ils ont eux aussi leur histoire.
Evitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l’esprit. Ne vous comparez avec personne ; vous riqueriez de devenir vain ou vaniteux. Il y a toujours plus grands et plus petits que vous.
Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Soyez toujours intéressés à votre carrière, si modeste soit-elle ; c’est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps.
Soyez prudent de vos affaires, car le monde est plein de fourberies. Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe ; plusieurs individus recherchent les grands idéaux et partout la vie est remplie d’héroïsme.
Soyez vous-même.Surtout n’affectez pas l’amitié. Non plus ne soyez cynique en amour, car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l’herbe.
Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain.
Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.
Au-delà d’une discipline saine, soyez doux avec vous-même, vous êtes un enfant de l’univers pas moins que les arbres et les étoiles ; vous avez le droit d’être ici. Et qu’il vous soit clair ou non, l’univers se déroule sans doute comme il le devrait.
Soyez en paix avec Dieu, quelle que soit votre conception de lui, et quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix de votre âme.
Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau. Prenez attention. Tâchez d’être heureux.
.
Trouvé dans une église de Baltimore en 1692. Auteur inconnu
.
.

No comments: